De la neige très sale
Les noyaux cométaires sont en effet très sombres, au point qu'il est impossible de distinguer la moindre trace de glace à leur surface.
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C'est parce qu'ils sont riches en composés carbonés complexes. Ces composants proches des goudrons n'ont jamais été identifiés formellement dans les noyaux cométaires. Jusqu'à présent les sondes qui les ont approchés ne possédaient pas d'instrument capable de les analyser.
Par ailleurs, quant la glace des comètes se sublime à l'approche du Soleil, ces espèces sont expulsées dans l'espace, où le rayonnement ultraviolet les casse immédiatement.
Résultat : la molécule la plus complexe jamais observée dans une comète, l'éthylène glycol (antigel), ne compte que dix atomes.
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Nous avons aussi découvert un acide aminé, de la glycine, dans un grain cométaire rapporté sur Terre grâce à la sonde Stardust.
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Existe-t-il d'autres molécules d'intérêt exobiologique à la surface des comètes ?